En copropriété, les reliquats de répartition que l\’on nomme également rompus de répartition représentent la somme des arrondis effectués lors des différentes répartitions des dépenses, qu il s\’agisse des appels de fonds ou des régularisations de charges.
Tous ces calculs de distributions étant une fraction d\’un montant, le résultat est souvent un nombre décimal avec une précision supérieur au centième, résultant alors à un arrondis généralement au centime supérieur (arrondis défavorable) et parfois au centime inférieur (arrondis favorable)
L\’ensemble des arrondis effectués pour chacune des clés de répartition de chaque lot appartenant à un copropriétaire est un cumul d\’arrondis favorables/défavorables pouvant pénaliser ou favoriser un copropriétaire d\’un ou plusieurs centimes. (voir l\’exemple ci-dessous)
La répartition des charges de copropriété est donc alors injustement effectuée.
Cette problématique a été identifiée depuis de nombreuses années, on retrouve des posts de plus de 20 ans sur ce sujet mais reste encore malheureusement d\’actualité ?
Tout logiciel qui présente des rompus effectue potentiellement une répartition erronée car on ne peut avoir plus de centimes non répartis qu\’il n y a de copropriétaires.
Typiquement 10 centimes de rompus pour une copropriété avec 6 copropriétaires ne peuvent être considérés comme impossible à répartir. Un ensemble d\’arrondis successifs ont généré ces rompus, ce qui va avoir tendance à favoriser un copropriétaire plus qu\’un autre.
A l\’échelle d\’une copropriété, l\’erreur est estimée à quelques centimes par an. Mais à l\’échelle des 10 millions de copropriétaires, cette erreur peu signifiante finit par représenter potentiellement quelques dizaines voire centaines de milliers d\’euros mal repartis par an.
Le logiciel de gestion comptable de copropriété Copriciel a résolu simplement cette problématique en additionnant les montants réels de répartition (avec une précision supérieure au millionième de centime) et arrondit l\’addition finale pour chaque copropriétaire au centime près.
On voit dans l\’exemple ci-après qu\’un ensemble d\’arrondis successifs peut pénaliser un copropriétaire de plus 2 centimes !
Ainsi finie l\’addition des arrondis successifs au centime (parfois excessifs) qui pénalisent certains copropriétaires pour en avantager d\’autres ?