Il y a déjà plus de 30 ans, l’idée de gérer sa copropriété par un syndic bénévole (ou non professionnel), était séduisante.
30 ans plus tard, bien que les copropriétaires, conseils syndicaux, soient nettement mieux informés, ce mode de gestion est loin de faire unanimité. On observe en France qu’une grande majorité des copropriétés sont toujours administrées par un syndic professionnel, autour de 15% des copropriétés le sont par un syndic bénévole.
Cette part n’a pas franchement évolué bien que de nombreux acteurs (en dehors des syndics professionnels) ont tenté de disrupter le marché. Les campagnes » anti-syndics » n’ont également pas réussi à avoir raison de la profession.
Dans un climat élevé de défiance, les copropriétés conservent majoritairement leur syndic professionnel.
Pourquoi alors cette contradiction ?
La réponse est certainement très simple. De la même façon que l’on peut douter de l’efficacité des prévisions météo, la réalité est que globalement l’administration par les syndics professionnels des copropriétés en France reste satisfaisante pour une offre de services aussi étendue.
Donc le premier constat est que la décision de passer en syndic bénévole ne doit surtout pas être motivée par l’impression que tous les syndics professionnels seraient inefficaces. Il faut se méfier également des acteurs qui alimentent ce climat de défiance, dans le seul but de vous vendre un service plus économique.
Les raisons principales pour opter à ce mode de gestion sont alors :
- économique:
Cela concerne principalement les petites copropriétés pour lesquelles le coût du syndic professionnel peut vite représenter plus de 50% du budget annuel. - qualité de gestion:
Il peut arriver que le gestionnaire de la copropriété ne soit pas aussi réactive que l’on souhaiterait. En autogestion, on gagne alors en réactivité, mais la gestion autonome prend du temps, ce qu’il ne faut pas négliger.
Il faut alors consacrer une partie de son emploi du temps à la gestion courante de la copropriété. - proximité
En autogestion, le fait de vivre sur place, permet d’identifier plus rapidement les dépenses nécessaires à l’entretien des parties communes et faire appels au bon professionnel.
idéalement, administrer une copropriété nécessite d’avoir quelques connaissances en droit général et de copropriété, en comptabilité, en recouvrement, en matière de mutation, en technique de bâtiment et de manière plus générale, maitriser quelques outils informatiques.
Il faut alors s’assurer que le syndic, même s’il peut se faire assister, puisse répondre à une majorité de ces exigences.
Si vous avez fait votre choix, et que vous pensez que la gestion autonome de votre copropriété est viable, la solution Copriciel est le logiciel de gestion comptable de copropriété adapté aux syndics bénévoles.